Publié dans Société

« Coronavirus » en Chine - Des dispositifs pris par les autorités sanitaires malagasy

Publié le mercredi, 22 janvier 2020

« Il n’y a pas lieu de s’alarmer », rassure le docteur Randriatsarafara Fidiniaina Mamy, directeur général de la Médecine préventive auprès du ministère de la Santé publique. Depuis la mi-décembre 2019, un virus se propage en Chine.  Plusieurs cas y ont été détectés et même en dehors de ses frontières, à savoir au Japon, en Thaïlande, en Corée du Sud et même aux Etats-Unis. Face à la crainte d’une propagation mondiale du virus, d’autres Nations dont  Madagascar adoptent une vigilance plus importante. « Sur le plan géographique, nous ne sommes pas à risque face à ce virus. Toutefois, les vols directs qui nous relient régulièrement   à différents pays doivent être pris en compte, d’où la mise en place du contrôle de santé au niveau des frontières, dans tous les aéroports internationaux et les ports de Madagascar », souligne ce représentant du ministère de la santé publique. 

Les contrôles sanitaires des passagers étrangers au niveau des aéroports et ports en provenance de toutes les zones à risque  vont être renforcés. La prise de température d’une manière systématique avec un thermo flash en est la première. D’après les explications du docteur Randriatsarafara Fidiniaina Mamy, les personnes en provenance de la Chine et celles qui vont prendre le départ pour rejoindre ce pays et projetant de revenir, vont être particulièrement examinées. « Une nouvelle fiche a été mise à disposition et doit obligatoirement être remplie. Il peut arriver que ces passagers ne présentent les symptômes au moment du diagnostic. Mais une fois en dehors des zones de contrôle, leur état pourrait s’aggraver. Et ce document va aider à les suivre et à leur administrer un traitement », souligne-t-il.

Outre ces dispositifs, des réunions avec les différents responsables scientifiques impliqués dans la maîtrise de ces problèmes se sont déjà déroulées. Et cela dans un  but de détecter à temps au niveau des frontières les personnes susceptibles de porter le virus. « Il y a déjà un circuit déjà établi. En cas de malheur, les voyageurs symptômatiques seront tout de suite pris en main dans une clinique dédiée à ce renforcement de dispositifs pour suivre un traitement symptômatique. D’autant plus qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas encore de médicament contre ce virus en question », souligne le directeur général de la Médecine préventive.

A titre d’information, la mystérieuse pneumonie qui se répand en Chine et quelques pays, est un nouveau type de « coronavirus » dans la famille comptant un grand nombre de virus, allant du rhume au Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). La contamination entre les humains est possible et s’est déjà produite. Les autorités chinoises ont fait état de 9 morts, 282 cas positifs, 2 197 personnes en contact étroit avec la maladie, 765 personnes libérées de l’observation médicale et 1 394 toujours sous observation médicale. Des statistiques qui leur ont permis de classer la lutte contre la propagation du virus à un « stade critique ». En outre, ce danger mondial a aussi alerté l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réunion s’est tenu hier à Genève (Suisse) afin de déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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